mercredi 27 novembre 2013

Jour 20, le 24 novembre

Nous sommes dimanche matin, il fait froid à l'extérieur, un maigre 4 degré, nous avons bien profités du wifi et ainsi skyper avec les Forcier, plusieurs Authier, plusieurs Clermont et nos amis, on a aussi profités de notre petite chaufferette et on sort d'une douche chaude avant de reprendre notre route, on a bien discuter et on arrive à la conclusion qu'une journée de plus à rester ici, c'est une journée de perdu pour avancer, on a de plus en plus hâte de mettre nos t-shirt et nos shorts!!!

Pour le moment; avec nos combines, tuques, mitaines, on devrait survivre!!! 
Heureusement il ne pleut pas, le soleil se montre à l'occasion, ce qui nous fais du bien, je me cache autant que possible sous le bemini, mais mon chum, quant à lui, installé à la barre, reçoit de plein fouet les bourasques de vent au visage. On paye le prix de partir à ce temps ci... Le vent souffle jusqu'à 30 nœuds, mais étant dans le canal et comme les profondeurs sont incertaines, ont ne prend pas la chance de sortir nos voiles aujourd'hui. 
Les vagues sont de plus en plus insistantes et malgré que la météo nous indique que le vent va baisser, ce ne semble pas être le cas. 
Je suis incorfortable, je ne sais pas si ce sont les vagues ou le froid qui me dérangent le plus, mais chose certaine j'ai juste hâte que ça se calme.

La route est longue dans le canal, et le options d'ancrages correspondant à nos critères (notamment pour la profondeur) ne sont pas nombreux et malgré que la journée est toute jeune, nous jèterons l'ancre dans un endroit référé par notre carte, mais ou la protection semble plus ou moins présente. Espérons que le vent va tomber, car disons que en ce moment le bateau danse de tout bord tout coté, rien de bien grave, mais à la longue ça devient fatiguant et si ça reste ainsi ça risque de compromettre ma nuit de sommeil...

L'endroit ou nous sommes se qualifie de mer intérieur et ça me fait penser à des paroles d'une chanson que ma filleule Olivia chantait beaucoup avant mon départ ; " je suis infiniment petit", à bord d'un bateau on constate effectivement tout l'étendu et l'immensité. C'est merveilleux!

Il ne nous reste qu'à se réchauffer et attendre le lever du soleil pour quitter "la trappe à rat" (petit surnom que j'ai trouvé pour notre spot d'ancrage)

Bonne nuit (on a transférés de cabine, ça brasse moins, y a de l'espoir!)

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